Quoi considérer quand vient le temps de choisir un foyer ?
Nos favoris sont les foyers et poêles au bois – Dans les Laurentides, alors qu’on construit sur de grands terrains boisés, le foyer au bois prend tout son sens. À l’utilisation, on obtient facilement une belle flamme et beaucoup de chaleur. le bois est un combustible considéré comme carbonneutre.
Dans tous les cas, le foyer doit être propre et performant.
Pour diminuer vos émissions polluantes, il est essentiel de choisir un produit de haute performance – Pour les foyers au bois, il existe la norme EPA ( U.S. Environmental Protection Agency) Venue des États-Unis, l’homologation de l’EPA garantit que l’appareil limite le seuil des émissions de particules fines à 4,5 g/h. En 2020, la norme EPA passera même à 2,0 g/h ! Au Québec, le respect de la norme CSA B 415 permet aussi de s’assurer d’une bonne performance, et ce, pour les foyers au gaz également. Enfin, le foyer doit être conçu et installé avec une prise d’air extérieure qui assure l’apport en oxygène nécessaire à la combustion. Cela évitera de devoir puiser l’oxygène nécessaire à la combustion dans l’air ambiant de la maison. Ce sont là des conditions préalables essentielles pour tout foyer installé dans une maison certifiée LEED et Novoclimat.
Et comment l’installer ? – On conseille souvent de prévoir la hauteur de la chambre de combustion à au moins 20 pouces du plancher. C’est plus ergonomique pour l’allumage du foyer. On peut aussi monter la hauteur de la chambre de combustion jusqu’à 30 pouces du plancher et prévoir en dessous un rangement à bûches. Il faut aussi penser à prévoir des matériaux incombustibles autour du foyer: ardoise, céramique, acier ou plaques de béton par exemple. Les normes d’installations différent en fonction des modèles. La plupart des foyers au gaz n’ont pas ce genre de prescriptions. Enfin, une tablette de bois en haut du foyer est aussi appréciée pour son esthétisme ajouté et pour y déposer quelques objets décoratifs.
Un chauffage d’appoint et d’urgence – En cas de panne électrique en hiver, le foyer devient une source de chaleur primordiale. Il permet d’assurer la sécurité du bâtiment même en cas de grands frais ou de panne prolongée. Certains foyers offrent des systèmes de soufflerie qui permettent de diffuser la chaleur via des conduits dans d’autres pièces de la maison. Ça permet aussi de réguler la température dans l’espace de vie où le foyer se trouve et d’envoyer l’excédent de chaleur dans les espaces secondaires, notamment au sous-sous-sol de la maison. Sur plusieurs de nos maisons, nous avons relié à un panneau électrique auxiliaire la soufflerie du foyer. Ainsi, en cas de panne électrique prolongée, même le sous-sol de la maison pourrait être maintenu à des températures adéquates. Une génératrice peu puissante sera suffisante pour faire fonctionner la soufflerie.
Et les foyers au gaz ? Facile d’emploi, il s’allume et s’éteint d’un simple clic avec une télécommande ou le thermostat. Il est aussi possible de le programmer pour qu’il se mette en marche à une heure bien précise ou lorsque la température ambiante atteint un certain degré, et de régler la chaleur pour maintenir une température confortable. En cas de panne électrique, le système d’allumage électronique peut être alimenté par une batterie de secours ou le foyer allumé grâce à une simple allumette. De plus, fini la maison salie par la cendre, les copeaux, l’écorce, la fumée et autres résidus que produit un feu de bois. Puis plus de bois à fendre, à ranger et à transporter, ni de fréquents ramonages à faire exécuter. Et, contrairement au foyer à bois traditionnel, il produit une chaleur continue, car la combustion est constante. Par contre, le foyer à gaz n’offre pas l’odeur du bois enflammé ni le crépitement des bûches qui se consument. En plus, le prix du gaz et du propane est plus élevé que celui du bois. Il faut aussi de temps à autre nettoyer les brûleurs. (Source : CAA-Québec)